À la recherche d’une destination de vacances qui pourrait vous faire changer d’air, vous reconnecter à la nature ? Nul besoin d’aller à l’autre bout du monde pour trouver votre bonheur !
La Bulgarie, petit pays d’Europe de l’Est comptant un peu plus de 7 millions d’habitants, saura vous charmer. Autant pour ses paysages naturels à couper le souffle, que pour découvrir ses races de chevaux harmonieux et robustes, à savoir le Bulgare Oriental et le Karakatchan. Cette destination vaut indéniablement le détour !
La Bulgarie : une destination peu connue mais pourtant superbe
Quand on pense à se ressourcer, la Bulgarie n’apparait pas immédiatement comme la destination de rêve. Saviez-vous pourtant que son territoire est couvert à plus de 35% par de vastes forêts ?
Que Plovdiv (plus vielle ville d’Europe) a fait partie des candidates au titre de Capitale Européenne de la Culture pour 2019 ?
Zoom sur quelques merveilles de la Bulgarie :
• Plovdiv : plus vielle ville européenne
Située dans la vallée de la Thrace, la construction de la ville remonterait à l’époque de Troie ; soit bien avant la construction de Rome ou encore d’Athènes. De sa devise « Ancienne et éternelle », la ville est connue pour son architecture singulière et son célèbre théâtre romain.
• Les Chudnite Mostove « les ponts merveilleux »
Perdu en pleine nature verdoyante, ce lieu incontournable désigne une formation rocheuse unique en son genre. Résultat de l’érosion, l’ancienne rivière Erkyupryia creusa la roche, transformant le marbre en deux ponts. Nous savons qu’il y en avait plus à l’origine mais ils se sont effondrés il y a longtemps, sans doute à cause d’un tremblement de terre.
Visiter ces grottes s’impose donc si vous êtes de passage dans le pays !
• De nombreux monastères bulgares
La Bulgarie propose tant de beaux monastères à visiter qu’en citer un en particulier serait une tâche bien difficile. Le pays en compte plus de 160 ! Bien que la majorité aient été désertés, de nombreux touristes les visitent encore aujourd’hui en raison de leur architecture singulière.
Mêlant les styles et les influences, ces petits bijoux de culture et d’histoire valent le détour. Saviez-vous que la Bulgarie était le premier pays slave à avoir adopté le christianisme en l’an 856 ? Qu’il s’agit du premier pays européen où la langue de l’office religieux était celle du peuple ; à savoir le vieux slave ?
Monastères de Klisura, de Cherepich, de Bachskovski ou encore de Kuklen… ces bâtisses chrétiennes sont la plupart du temps implantées en montagne, autour de magnifiques forêts verdoyantes.
• Les sublimes paysages naturels de la Bulgarie
Visiter la Bulgarie c’est avant tout profiter de sa nature. Propice aux randonnées tant pédestres qu’équestres vous aurez l’occasion de découvrir de multiples reliefs. Que vous vous rendiez dans les plaines, montagnes, forêts ou encore en bord de mer ; ce pays regorge de panorama à couper le souffle.
On peut notamment vous citer le massif montagneux des Rhodopes, situé dans le Sud-Ouest du pays, aussi riche en rivières qu’en Histoire. D’après la mythologie grecque, le célèbre joueur de lyre Orphée y serait né.
• Une multitude de petits villages typiques et conviviaux
Banitsa, halva, chopska, kiopoolu, kavarma, … cela ne vous dit probablement rien. Plats typiquement bulgares, pourquoi ne pas les déguster après une randonnée, en se rendant au gîte du village ?
Sofia est certes une belle ville mais visiter les campagnes du pays permet d’en apprendre bien plus sur la manière dont vit ce peuple agricole ! Convivial et chaleureux vous pourriez même tomber amoureux de ce pays.
Que ce soit dans le cadre de randonnées ou non, nous ne pouvons que vous recommander de ne pas vous cantonner à la capitale. Le folklore de la campagne a beaucoup à vous faire découvrir…
Envie de voir ces paysages de vos propres yeux ? D’en apprendre plus sur la culture bulgare ? Découvrez sans plus attendre nos randonnées à cheval dans les montagnes de Bulgarie !
Rien de tel pour associer équitation et découverte de la nature dans un cadre relaxant et familial.
Le festival de Kukeri : la Bulgarie et son folklore
Après avoir évoqué l’aspect purement touristique de la Bulgarie, pourquoi ne pas en apprendre un peu plus sur sa culture ? Quoi de mieux pour cela que de s’intéresser à l’un de ses rituels les plus vieux, que vous aurez peut-être la chance de découvrir si vous visitez le pays à l’approche du Nouvel an.
Bien que croyants, les bulgares ont néanmoins d’autres fêtes… dont notamment un rituel destiné à effrayer les mauvais esprits. Véritable fête où tout le monde se déguise, nous allons vous en dire un peu plus sur le festival de Kukeri !
À cette occasion, les habitants des villages se déguisent en arborant d’immenses masques en bois (représentant des têtes animales) tandis que d’imposantes cloches sont attachées sur leurs vêtements au niveau de la ceinture.
Ainsi habillés, les habitants défilent dans les rues, marchant et dansant afin d’effrayer les mauvais esprits, garantir de bonnes récoltes et apporter du bonheur au village pour l’année à venir.
Selon les régions, les célébrations peuvent différer légèrement mais l’essence de la fête reste la même ! Après une parade autour du village, les habitants se réunissent généralement pour danser de façon extravagante sur la place publique. Véritable moment de convivialité, tout le monde prend part à la fête.
Les origines de ce rituel sont assez obscures mais nous savons que des variantes étaient aussi pratiquées dans d’autres pays de l’Est comme en Roumanie ou en Serbie.
Les masques représentant souvent des chèvres, cette fête aurait vraisemblablement été inspirée de la mythologie grecque. En effet, pour honorer Dionysos (dieu de la vigne et du vin) les romains avaient l’habitude de sacrifier des chevreaux.
La reprise du symbole de la chèvre serait donc un moyen de symboliser le renouveau, le retour de la végétation, d’une meilleure année.
Les chevaux bulgares : le célèbre Karakatchan
Le Karakatchan est surement la race de chevaux la plus emblématique de Bulgarie. Très anciens, ces équidés sont originaires des montagnes bulgares et d’une partie de la Turquie (où leur nom signifie d’ailleurs « fuyard noir » en raison de leur robe qui est généralement sombre).
Petits, ces chevaux mesurent entre 1m40 et 1m60 pour les plus grands : tous les cavaliers peuvent donc trouver une monture leur convenant, même les enfants. Mais ne vous fiez pas à sa taille, car il n’en reste pas moins très résistant, comme en témoigne son histoire !
En effet, de constitution solide et robuste, le Karakatchan était originellement utilisé par les fermiers bulgares qui en élevaient en grands nombres. Ils étaient utilisés comme chevaux de bât ainsi que dans les fermes, ce qui les rendaient indispensables, surtout dans cette région agricole.
L’herbe des pâtures suffit à cette véritable force de la nature, y compris pendant les hivers froids et longs, durant lesquels il sait aussi se protéger des prédateurs.
Il n’empêche pas aux éleveurs contemporains, si un hiver particulièrement rude se fait sentir, de chercher le meilleur des foins pour leurs fidèles partenaires.
Très attachés à l’histoire de ce cheval, certains n’hésitent pas à les préserver dans leur milieu naturel, à savoir en montagne.
Malheureusement au fil des années, entre 1940 et 1960, leur nombre a radialement chuté, suite à la confiscation du bétail des propriétaires privés. Se retrouvant sans ressources, ces derniers ont alors commencé à utiliser le Karakatchan pour sa viande afin de subvenir à leurs besoins.
On estime qu’il ne restait alors plus que quelques dizaines de spécimens vivants, en Bulgarie. Accentuant ce phénomène, l’espèce a commencée à être croisée avec d’autres chevaux afin d’améliorer la race, par exemple les Pur-Sang Arabes apportent de la puissance au cheval bulgare.
De nos jours, cette espèce est en état critique d’extinction malgré les efforts mis en œuvre pour la conserver.
Habitué à des conditions climatiques variant grandement selon les saisons, ce cheval a su développer une formidable capacité d’adaptation. Ajouté à cela, son pied sûr fait de lui un excellent compagnon sain, pensif et sage, pour une randonnée, quelque soit le terrain !
Forts et agiles, ils sont surprenants par leur endurance. Outre sa robe foncée, ce cheval se caractérise par son front large et un corps trapu.
Un autre cheval typique : le Bulgare Oriental
Moins connu que son acolyte Karakatchan, le cheval Bulgare Oriental n’en reste pas moins un équidé lui aussi traditionnellement bulgare !
Officiellement reconnue comme race à part entière depuis 1951, sa création remonte au XIX° siècle près de la capitale Sofia. Il est issu de croisements de plusieurs races, comme les Pur-Sangs, les chevaux arabes & les anglo-arabes.
Cheval de selle, il est aujourd’hui utilisé dans les randonnées ou en attelage, mais également dans des disciplines comme le dressage ou le saut d’obstacles, où l’harmonie des proportions, l’élégance de la musculature et la beauté des allures sont observés et recherchés.
Il sait donc employer sa robustesse originelle au service du chic et de la prestance dont il faut faire preuve dans ces disciplines.
De taille moyenne, il toise environ 1m60 au garrot, son dos est droit et plutôt court, ce qui renforce sa solidité. Son arrière-main est musclée et oblique et il a une tête aux lignes proportionnées en harmonie.
En ce qui concerne sa robe, elle reste généralement sombre comme le Karakatchan mais des exceptions existent. Doux et docile, cet équidé a également conservé un mental calme et serein, pour apprendre et évoluer en toute sécurité.
Si cette race n’est actuellement pas menacée d’extinction, elle reste toutefois peu répandue hors des frontières de la Bulgarie.